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Thirty years later, Ouvea, between peace and pain

Ouvea, New Caledonia, 5 May 1988 : the French army intervenes on the atoll, in a hostage situation where policemen are being held by Kanak independentists since 22 April. Their action ends in a bloodbath. Operation Victor was decided on amid confusion and in the context of the upcoming second round of the French presidential election. In the Gossanah cave, the death toll is tragic: four policemen, two soldiers and 19 Kanaks – including some executed with a bullet in the head. A year later, during a remembrance commemoration, an extremist pro-independence militant, Djubelly Wea, shot pro-independence leader Jean-Marie Tjibaou and his right-hand man, Yeiwene Yeiwene, to death, before being killed himself.

5 May 2018 : Thirty years after the tragedy, New Caledonia now lives in peace, but in Ouvea the pain is still there. President Macron’s visit to commemorate the tragedy revives tensions and past resentments between tribes. The Gossanah tribe and its inhabitants, still wounded by the French army’s stay, oppose the President’s visit. On the day of the official ceremonies, the police forces establish a road block that stops them from going to the “Memorial to the 19” to pray.

© Julien Cinier 2018

Trente ans après, Ouvéa entre paix et plaies

 


5 mai 1988 : l'armée française met fin dans un bain de sang à la prise d'otages des gendarmes de l'ile d'Ouvéa par des indépendantistes kanak, débutée le 22 avril. L'opération militaire « Victor », décidée dans la confusion sur fond de second tour de l'élection présidentielle, se solde par un bilan tragique dans la grotte de Gossanah : quatre gendarmes, deux soldats et dix-neuf kanak, dont certains exécutés d'une balle dans la tête.

Un an plus tard, lors des commémorations, un indépendantiste extrémiste, Djubelly Wea, assassine le leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou et son second, Yeiwene Yeiwene, avant d’être abattu à son tour.

5 mai 2018 : trente ans après le drame, la paix est revenue en Nouvelle-Calédonie, mais les plaies restes ouvertes à Ouvéa. La visite du président Macron pour les commémorations de la tragédie ravive les tensions et les rancœurs du passé entre les tribus. La tribu de Gossanah et ses habitants, toujours meurtris par le passage de l'armée, s'opposent à la venue du président de la République. Le jour des cérémonies officielles, un barrage des gendarmes mobiles les empêche de se rendre au « Mémorial des 19 » pour se recueillir.

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